Qu'est-ce qu'un sceptique ?

I) Présentation du paradoxe et définitions :
Qu'est-ce qu'un sceptique ? Si on suppose qu'effectivement un sceptique est une personne qui remet en question les croyances et les vérités établies [Définition 1], alors cela implique que le sceptique adopte une attitude de doute et de méfiance envers les connaissances communément acceptées. Au contraire, si on nie qu'effectivement un sceptique remet en question les croyances [Définition 2], alors cela signifie que le sceptique accepte les vérités établies sans remise en cause.
Exemple : Un sceptique peut remettre en question les affirmations scientifiques, telles que la théorie de l'évolution, en demandant des preuves solides pour les soutenir. Cependant, un autre sceptique peut accepter ces affirmations scientifiques sans les remettre en cause, considérant que la communauté scientifique est une source fiable de connaissances.

II) Énonciation des alternatives et problématisation :
Il semble à première vue que le sceptique remet en question les croyances établies, car cela fait partie intégrante de la définition du scepticisme [Thèse 1]. Donc, par définition, il semblerait que le sceptique adopte une attitude de doute et de remise en cause des vérités établies, remettant ainsi en question les certitudes préexistantes (doxa).
Exemple : Un sceptique remettrait en question les affirmations religieuses, demandant des preuves ou des arguments solides pour justifier les croyances religieuses.
Si à première vue on peut soutenir que le sceptique accepte les croyances établies sans remise en cause [Thèse 2], il semble pourtant que l'expérience montre bien souvent que les sceptiques remettent en question les connaissances communément acceptées, ce qui contredit la réponse évidente (paradoxa).
Exemple : Un sceptique peut remettre en question les affirmations politiques, en demandant des preuves tangibles pour soutenir les déclarations des politiciens.
III) Probl