Aristote - La division en trois sciences
Introduction
Aristote est l'un des plus grands philosophes de l'Antiquité. Il a écrit sur un large éventail de sujets, dont la science, la philosophie, la politique et la littérature. Dans son ouvrage Métaphysique, il propose une classification des sciences en trois catégories : la science théorétique, la science créative et la science pratique.
La science théorétique
La science théorétique est la science qui a pour fin la connaissance désintéressée de la réalité. Elle use de la méthode démonstrative, qui consiste à partir de prémisses vraies et évidentes pour en déduire des conclusions nouvelles.
Aristote divise la science théorétique en trois parties :
La philosophie première, qui a pour objet l'être en tant qu'être. Elle étudie les propriétés générales de l'être, telles que l'essence, la substance et la causalité.
La physique, qui a pour objet les entités naturelles, telles que les plantes, les animaux et les corps célestes. Elle étudie leurs propriétés et leurs mouvements.
La mathématique, qui a pour objet les entités mathématiques, telles que les nombres, les figures et les proportions. Elle étudie leurs propriétés et leurs relations.
La science créative
La science créative est la science qui a pour fin la manipulation d'objet ou la réalisation d'une œuvre. Elle use d'une méthode non démonstrative, qui est basée sur l'expérience et le savoir-faire.
Aristote divise la science créative en deux parties :
La technique, qui est la science de la production d'objets utiles. Elle comprend des domaines tels que l'architecture, l'ingénierie et l'artisanat.
Les Beaux-Arts, qui sont les arts qui visent à produire de la beauté. Ils comprennent des domaines tels que la musique, la peinture, la sculpture et la littérature.
La science pratique
La science pratique est la science qui a pour fin l'orientation des comportements vers un but. Elle use d'une méthode non démonstrative, qui est basée sur la prudence et le jugement.
Aristote divise la science pratique en deux parties :
L'éthique, qui a pour fin l'orientation des comportements vers le bonheur individuel. Elle étudie les vertus et les vices, ainsi que les règles morales.
→ La politique, qui a pour fin l'orientation des comportements vers le bonheur collectif. Elle étudie la structure des sociétés et les formes de gouvernements.
Commentaires et exemples
La classification des sciences d'Aristote est encore aujourd'hui influente. Elle est notamment utilisée dans les programmes scolaires de philosophie.
La science théorétique
La philosophie première, ou métaphysique, est la science la plus fondamentale d'Aristote. Elle étudie les propriétés générales de l'être, qui sont communes à tous les êtres. Par exemple, la philosophie première étudie la question de l'essence, qui est ce qui fait qu'une chose est ce qu'elle est.
La physique est la science qui étudie les entités naturelles. Elle comprend deux grandes branches : la physique terrestre, qui étudie les objets et les phénomènes de la Terre, et la physique céleste, qui étudie les objets et les phénomènes du ciel.
La mathématique est la science qui étudie les entités mathématiques. Elle comprend deux grandes branches : la géométrie, qui étudie les figures et les formes, et l'arithmétique, qui étudie les nombres.
La science créative
La technique est la science de la production d'objets utiles. Elle comprend des domaines tels que l'architecture, l'ingénierie et l'artisanat.
Les Beaux-Arts sont les arts qui visent à produire de la beauté. Ils comprennent des domaines tels que la musique, la peinture, la sculpture et la littérature.
La science pratique
L'éthique est la science qui a pour fin l'orientation des comportements vers le bonheur individuel. Elle étudie les vertus et les vices, ainsi que les règles morales.
La politique est la science qui a pour fin l'orientation des comportements vers le bonheur collectif. Elle étudie la structure des sociétés et les formes de gouvernements.
Conclusion
La classification des sciences d'Aristote est une contribution importante à la philosophie et aux sciences. Elle a permis de clarifier les différents domaines du savoir et de développer des méthodes de recherche spécifiques à chaque domaine.
