Nietzsche - la troisième métamorphose de l'esprit humain : l'enfant ou l'homme nouveau et le dépassement du nihilisme

Introduction

Friedrich Nietzsche est un philosophe allemand du XIXe siècle, auteur d'une œuvre complexe et stimulante qui a eu une influence considérable sur la pensée occidentale. Son œuvre peut être divisée en trois phases, correspondant à trois périodes de sa vie :

La première phase, qui s'étend de 1872 à 1879, est marquée par la publication de ses premiers ouvrages, tels que La Naissance de la Tragédie (1872) et Humain, trop humain (1878). Durant cette période, Nietzsche est encore un jeune homme en quête de sa voie philosophique. Il est influencé par des philosophes tels que Schopenhauer et Wagner, et ses écrits sont marqués par une certaine ambivalence.
La deuxième phase, qui s'étend de 1880 à 1888, est la période la plus productive de Nietzsche. Il publie alors ses œuvres les plus célèbres, telles que Ainsi parlait Zarathoustra (1883), Le Gai Savoir (1882) et Par-delà bien et mal (1886). C'est durant cette période que Nietzsche développe sa conception du surhomme, qui est l'objet de notre cours.
La troisième phase, qui s'étend de 1889 à sa mort en 1890, est marquée par la détérioration de l'état mental de Nietzsche. Il est victime d'une crise psychotique qui le laisse incapable de penser et d'écrire.

La troisième phase de la pensée nietzschéenne

La troisième phase de la pensée nietzschéenne est symbolisée par l'enfant, qui représente le surhomme, c'est-à-dire celui qui dépasse l'homme en inaugurant un nouveau départ.

Le surhomme

Nietzsche affirme que le surhomme est celui qui est capable de supporter les implications de la ômort de Dieuö. La mort de Dieu, c'est la fin de la croyance en un Dieu transcendant, qui est la source de toutes les valeurs. Cela signifie que l'homme est désormais libre de créer ses propres valeurs.

Le surhomme est également celui qui sait dire ôouiö à la vie et profiter de son corps et de ses valeurs. Il n'est pas inhibé par la peur de la mort ou par la culpabilité. Il vit pleinement chaque instant, en accord avec sa nature.

Enfin, le surhomme peut supporter l'idée d'éternel retour. L'éternel retour est l'hypothèse selon laquelle l'histoire est un grand cercle et que tout est destiné à revenir. Cela signifie que l'homme est responsable de chaque instant de sa vie, car il sait qu'il devra le revivre indéfiniment.

La volonté de puissance

Le surhomme est l'expression complète de la volonté de puissance. La volonté de puissance est l'essence de la vie, c'est-à-dire une impulsion à grandir, à se développer, à créer. Elle est l'énergie qui anime l'univers et qui pousse l'homme à dépasser ses limites.

La volonté de puissance est également l'art, c'est-à-dire l'action qui crée le sens du monde. L'artiste est celui qui donne forme à la volonté de puissance, en créant des œuvres qui expriment la beauté, la vérité et la justice.

La transvaluation des valeurs

Le surhomme est celui qui inaugure une nouvelle manière de se rapporter aux valeurs. Il ne se contente pas de subir les valeurs qui lui sont imposées par la tradition, mais il les réinvente en fonction de sa propre vision du monde.

Cette nouvelle manière de se rapporter aux valeurs est appelée transvaluation des valeurs. La transvaluation des valeurs consiste à affirmer des valeurs nouvelles, qui sont en accord avec la volonté de puissance.

Conclusion

La troisième phase de la pensée nietzschéenne est une phase de rupture et de création. Nietzsche propose une nouvelle vision de l'homme, qui est celle du surhomme. Le surhomme est celui qui est capable de dépasser ses limites et de créer un nouveau monde.

Exemples

Voici quelques exemples de surhommes dans l'histoire :

Socrate, qui a défié les conventions de son temps et a cherché la vérité par lui-même.
Le Christ, qui a incarné l'amour et la compassion.
Leonardo da Vinci, qui a été un génie de la Renaissance.
Marie Curie, qui a découvert la radioactivité.
Martin Luther King, qui a lutté pour les droits civiques des Afro-Américains