# Spinoza – La métaphysique et la théorie de la connaissance
- Pour Spinoza la Substance
- ontologiquement, c'est ce qui est ***en soi***
- c'est-à-dire n'a besoin de rien d'autre pour exister
- gnoséologiquement, c'est ce qui est ***conçu par soi***
- son concept n'a pas besoin d'autres concepts pour être compris
- s'identifie à Dieu
- en tant qu'il est
- incréé ( ***causa sui*** )
- éternel
- infini
- unique
- indivisible
- coïncide avec « le Tout »
- ***Deus sive Natura***
- Dieu n'a pas de désirs ou de fins extérieures à lui-même
- Dieu est une autoproduction nécessaire et éternelle
- Il existe trois degrés de connaissance
- (1) la perception sensorielle ou imagination
- offre des représentations partielles et confuses
- ne saisit pas le lien causal entre les phénomènes
- (2) la raison
- propose des idées claires et distinctes
- établit le lien entre les causes et les effets
- (3) l'intuition
- coïncide avec “l'amour intellectuel de Dieu”
- permet d'avoir l'intuition de l'univers et de la structure de la substance divine
- La substance divine est dotée d'attributs infinis
- parmi lesquels
- la pensée
- l'étendue
- qui prennent des modes
- les idées
- mode fini de la pensée
- les corps
- mode fini de l'étendue
- selon un ordre géométrique nécessaire
- l'ordre et la connexion des idées sont identiques à l'ordre et la connexion des choses
- il y a un ***parallélisme*** entre le plan de l'être et le plan du savoir
- L'univers est gouverné par un déterminisme rigide
- tout se passe selon les lois géométriques de la nature
- ces lois n'admettent aucune exception
- cela sert à Spinoza pour critique la croyance aux miracles