# Spinoza – L'éthique et la politique
- Spinoza soutient que les passions et actions humaines
- doivent être comprises, et non pas condamnées ou jugées
- doivent être analysées selon la méthode géométrique
- puisqu'elles sont soumis aux mêmes lois de la nature qui régissent tous les phénomènes dans l'univers
- Ainsi l'essence de l'homme est le désir
- c'est-à-dire
- l'effort de conservation de soi avec lequel il tend à persévérer dans son être
- l'homme agit donc toujours en vue de ce qu'il juge utile
- l'homme est conditionné par sa nature, toutefois
- il peut agir passivement
- subissant alors l'esclavage de ses passions
- il peut agir activement
- assumer consciemment la direction de son être
- la raison est le seul guide de l'homme
- la vraie liberté consiste à contrôler les passions en choisissant celles qui sont vraiment avantageuses
- le bien et le mal ne sont pas des concepts absolus mais relatifs aux besoins des hommes
- Il y a deux types de passion
- les affects primaires positifs (la joie)
- augmentent le pouvoir de l'action
- les affects primaires tristes
- diminuent le pouvoir d'agir
- à partir de deux-ci dérivent avec une précision géométrique des affects secondaires positifs et négatifs
- l'amour
- la haine
- pour attendre le bonheur il faut connaître et favoriser les affects positifs en entravant les négatifs
- L'État et la communauté politique sont les conditions de la réalisation de l'individu
- la recherche du profit est favorisée par la coopération sociale
- toutefois
- l'État, tout en exerçant un pouvoir étendu, doit respecter les droits naturels d'individus
- la liberté d'activité dans la sphère privée
- la liberté de pensée et d'expression
- le but de l'État c'est la liberté
- Spinoza critique
- l'intolérance religieuse et politique
- les superstitions
- l'obscurantisme