# Hume ## Les résultats sceptiques de l'Empirisme - Hume affirme que - la source de la connaissance réside dans les perceptions qui se distinguent en : - impressions - des perceptions immédiates et vives - des idées - des images des impressions - ainsi les impressions et les idées ne diffèrent qu'en degré, et il y a une correspondance entre elles - la mémoire - consiste à se souvenir des impressions dans leur succession et leur forme originelle - l'imagination - consiste à établir librement des relations entre les idées - toutefois - ce n'est pas totalement libre puisque l'imagination procède selon le principe d'association - qui a trois critères : - la similarité - la contiguïté - la causalité - les idées complexes garantissent - une connaissance certaine quand elle dérive d'une relation pure entre les idées - une connaissance probable quand elle dérive des relations entre les faits - toutes les connaissances en relation aux données factuelles impliquent le principe de causalité - l'idée de cause - dérive de - la tendance subjective à saisir un lien nécessaire entre deux événements dont on observe la contiguïté et les successions régulières - on dit qu'il y a un « ***passage arbitraire du post-hoc au proper-hoc*** » - la croyance que le monde physique est gouverné par des principes universels est le résultat de l'habitude - dont dérivent - la croyance, utile pour guider la conduite humaine mais dépourvue de certitude absolue - par exemple - la croyance en l'existence du monde extérieur - la croyance en l'existence de l'***Ego*** - Ces croyances proviennent de l'habitude de penser que les impressions constamment associées dans l'expérience sont le produit d'objets stables et persistants - il faut distinguer l'être et le devoir-être - l'éthique ne se fonde pas sur des principes absolus mais sur des critères empiriques et sur le sens moral commun à tous les hommes