Faire ce qu'on veut, est-ce faire ce qui plaît ?

🔎 Analyse de la première notion : liberté.

On comprend généralement le mot 'liberté' comme

  • Non soumission
  • Indépendance (physique ou morale)
  • Droits garantis par l'État
  • Libre-arbitre

En fait c'est

  • Auto-détermination
  • Collectif

Il faut distinguer car ce n'est pas

  • La politique
  • La morale
  • Réduit au libre-arbitre
  • Faire tout ce que l'on veut aveuglémet

🔎 Analyse de la seconde notion : bonheur.

On comprend généralement le mot 'bonheur' comme

  • la béatitude car le bonheur est un état et non un sentiment
  • un contentement car le bonnheur participe de la liberté
  • la vertu par ses implications morales

En fait c'est

  • un état de plénitude, de satisfaction, durable et global
  • le souverain-Bien, il n'est pas le moyen d'un autre bien

Il faut distinguer car ce n'est pas

  • la joie car le bonheur est aussi durable et a posteriori
  • le plaisir car le bonheur ne résulte pas de la satisfaction de tous les désirs
  • un état de manque, d’insatisfaction
  • une satisfaction momentanée
  • une satisfaction locale, réduite à une seule dimension de notre vie

Analyse du type de sujet

C'est un sujet de type « est »

Quelques pistes possibles...
  • Le verbe être interroge l'essence
  • Il faut donc questionner une définition en montrant en quoi elle peut convenir mais aussi quelles sont ses limites et quelles sont les autres définitions possibles
  • Cette expression peut être comprise — soit comme un rapport d'identité (A = B), — soit comme une relation d'équivalence, — soit comme un rapport de cause à conséquence
  • On se demande en fait s’il y a identité entre X et Y, ou une différence
  • Si on dit qu’il y a identité, alors lorsque l’on parle de X, on parle de Y, ou si X est différent de Y (soit il est réellement autre chose, soit il n’est qu’en partie cette chose, mais ne lui est pas identique)
  • Attention ! Il faut bien se demander à un moment donné si X s’identifie à Y
  • on ne peut pas en faire l’économie, et se contenter de dire que par exemple la justice n’est jamais l’égalité
  • Forme commune : X se limite-t-il à Y : on se demande en fait dans tous ces sujets si X se réduit à Y, où s’il y a quelque chose de plus

Les auteurs pour traiter le sujet

Discutez avec eux directement par intelligence artificielle !

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Platon

Dans Le Banquet, Platon prête au comique Aristophane un mythe expliquant que la quête inlassable d amour chez les hommes vient d une séparation originelle : l amour serait alors la guérison de la nature humaine.

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Socrate

Dans Le Banquet, Platon prête au comique Aristophane un mythe expliquant que la quête inlassable d amour chez les hommes vient d une séparation originelle : l amour serait alors la guérison de la nature humaine.

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Aristote

La distinction entre le volontaire et l’involontaire est fondamentale pour la réflexion éthique. D’elle dépendent en effet la sévérité de nos blâmes et la force de nos éloges. Mais est- elle toujours simple à opérer ?

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Kant

Au septième paragraphe de la Critique de la raison pratique, Kant soutient que la loi fondamentale de la raison pratique est : agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse en même temps toujours valoir comme principe d’une législation universelle . Ce pouvoir de se donner à soi- même ses propres lois trouve son prolongement dans la distinction entre autonomie et hétéronomie.

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Sartre

Dans la quatrième partie de L’Être et le Néant, Sartre soutient que l’homme est libre parce qu’il n’est pas soi mais présence à soi. L’être qui est ce qu’il est ne saurait être libre. La liberté, c’est précisément le néant qui est au coeur de l’homme . Et le philosophe de tirer cette conclusion : l’homme est tout entier et toujours libre ou il n’est pas . Comment concevoir dans ce cadre les obstacles rencontrés par l’homme ?

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