La vérité peut-elle être relative ?

🔎 Analyse de la première notion : raison.

On comprend généralement le mot 'raison' comme

  • processus

En fait c'est

  • théorique
  • pratique
  • objective

Il faut distinguer car ce n'est pas

  • nos instincts, émotions, sentiments, car ils ne sont pas réflechis
  • l'imagination qui manque de rigueur
  • l'expérience, paticulière et non universelle
  • subjective ; au contraire, c’est grâce à la Raison qu’on peut tomber d’accord, en dépit de nos vécus différents.

🔎 Analyse de la seconde notion : religion.

On comprend généralement le mot 'religion' comme

  • un univers de croyances et de pratiques définies par rapport à quelque chose de sacré, et partagées par une communauté

En fait c'est

  • révélée
  • naturelle

Il faut distinguer car ce n'est pas

  • la croyance
  • la noncroyance

Analyse du type de sujet

C'est un sujet de type « peut »

Quelques pistes possibles...
  • Le verbe pouvoir interroge : — la possibilité ou la non-contradiction , — la capacité de quelqu'un
  • — la légitimité et la permission
  • La logique de ce type de sujets est plurielle
  • Si, dans tous les cas, elle pose la question d’une possibilité, elle suppose la plupart du temps que l’on mette cette possibilité à l’épreuve de ce qui est exigible (sur le plan de la morale, de la politique ou bien encore de la connaissance)
  • Autrement dit, on peut ici faire jouer « ce que l’on peut » avec « ce que l’on doit (ou devrait) », confrontant ainsi le fait avec ce qui serait exigible en droit

Les auteurs pour traiter le sujet

Discutez avec eux directement par intelligence artificielle !

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Montaigne

L’« Apologie de Raymond Sebond » est l’occasion d’une mise à l’épreuve sceptique de la raison, que de nombreux philosophes tiennent pour la « contrôleuse générale de tout ce qui est au-dehors et au- dedans de la voûte céleste, qui embrasse tout et peut tout ». Que vaut cette prétention, face à l’irréductible différence et instabilité des choses qui composent notre monde, cette « branloire pérenne » ? Il n’y a aucune constante existence, ni de notre être, ni de celui des objets. Et nous, et notre jugement, et toutes choses mortelles vont coulant et roulant sans cesse. Ainsi il ne se peut établir rien de certain de l’un à l’autre, et le jugeant et le jugé étant en continuelle mutation et branle.

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Kant

Il faut avoir le courage de se servir de son propre entendement

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Nietzsche

L’annonce retentissante du meurtre de Dieu est une provocation pour le croyant. Toutefois, ne s’agit-il pas autant, sous la plume de Nietzsche, de la mise en question d’un athéisme convenu, qui ne mesurerait pas à sa juste valeur le bouleversement qu’implique la fin proclamée d’une croyance collective majeure ?

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