L'analyse :
- le texte commence par un exemple concret : l'éclair et le tonnerre.
L'auteur veut montrer que la perception sensible ne suffit pas à nous faire connaître la réalité, car elle ne nous donne que des phénomènes isolés et fugitifs.
Il oppose donc la familiarité, qui est une connaissance superficielle et passive, à la conception, qui est une connaissance profonde et active.
- ensuite, l'auteur explique que pour concevoir la réalité, il faut réfléchir, c'est-à-dire chercher la cause des phénomènes.
La cause est ce qui rend compte de l'existence et de la nature des phénomènes, ce qui les produit et les explique.
L'auteur distingue alors deux aspects du réel : l'intérieur et l'extérieur, la force et l'extériorisation, la cause et l'effet.
L'intérieur est ce qui est caché, essentiel, permanent ; l'extérieur est ce qui est visible, accidentel, changeant.
- enfin, l'auteur affirme que l'intérieur
- la force
- est l'universel, c'est-à-dire ce qui est commun à tous les phénomènes, ce qui les relie et les ordonne.
L'universel est ce qui dure, ce qui ne dépend pas des circonstances particulières.
L'auteur oppose donc le sensible, qui est singulier et disparaissant, à l'universel, qui est durable et constant.
Il conclut que pour connaître l'élément durable dans le sensible, il faut recourir à la réflexion.
Le texte de hegel vise donc à montrer que la connaissance sensible est insuffisante et qu'il faut lui ajouter la connaissance rationnelle, qui permet d'accéder à l'universel.
Il illustre ainsi sa conception idéaliste de la réalité, selon laquelle le réel est rationnel et que la raison peut le saisir.
Il invite donc le lecteur à dépasser l'apparence des phénomènes pour en découvrir la cause et le sens.
