Le contexte :

Hegel soulàùve la question de l'imitation de la nature par l'art. selon lui, l'art, en voulant rivaliser avec la nature, restera toujours en deà§à  de celle-ci, comparé à  un ver tentant d'égaler un éléphant. il développe l'idée que l'imitation de l'humain par la nature est ce qui suscite notre réjouissance.

Les questions :

[a] û questions dÆanalyse
1) En quoi l'art peut-il être comparé à un ver faisant des efforts pour égaler un éléphant ?
2) Que signifie l'expression "imiter les trilles du rossignol" ?
3) Comment l'auteur explique-t-il que le chant imité d'un homme est insipide ?
4) Quelle est la différence entre une "libre production de la nature" et une "�oeuvre d'art" selon l'auteur ?

[b] û éléments de synth��se
1) Expliquez la phrase "en voulant rivaliser avec la nature par l'imitation, l'art restera toujours au-dessous de la nature et pourra être comparé à un ver faisant des efforts pour égaler un éléphant".
2) En vous aidant des éléments précédents, dégagez l'idée principale du texte ainsi que les étapes de son argumentation.

[c] û commentaire
1) Pourquoi considérons-nous le chant d'un rossignol comme réjouissant alors que celui d'un homme imitant le rossignol est insipide ? Justifiez votre réponse.
2) À la lumi��re de vos connaissances et de vos lectures, et en tenant compte du texte, vous vous demanderez si l'art peut réellement rivaliser avec la nature dans son pouvoir de nous émouvoir et de nous réjouir.

L'analyse :

Voici une possible analyse du texte de hegel :

- le texte commence par une thèse générale : l'art qui imite la nature est inférieur à la nature.

L'auteur illustre cette thèse par une comparaison entre un ver et un éléphant, qui souligne l'écart de grandeur et de puissance entre les deux.

Ce qui est en jeu ici, c'est de montrer que l'art ne peut pas se réduire à une simple copie du réel, car il perdrait alors son originalité et sa valeur.



- ensuite, l'auteur cite un exemple tiré de kant, qui concerne l'imitation du chant du rossignol par un homme.

L'auteur explique que cette imitation nous déçoit dès que nous découvrons qu'il ne s'agit pas d'un véritable rossignol, mais d'un homme.

Ce qui est en jeu ici, c'est de montrer que l'art ne peut pas se contenter de reproduire les apparences, car il perdrait alors son authenticité et son intérêt.



- enfin, l'auteur analyse la raison pour laquelle le chant du rossignol nous réjouit naturellement.

Il affirme que c'est parce que nous y voyons une imitation de l'humain par la nature, c'est-à-dire une expression de sentiments humains par un animal inconscient.

Ce qui est en jeu ici, c'est de montrer que l'art doit viser à exprimer quelque chose de plus profond que le réel, car il gagnerait alors en beauté et en sens.