L'analyse :
Voici une possible analyse du texte :
le texte est un extrait d'un essai d'alain, philosophe français du xxe siècle, intitulé propos sur le bonheur.
Il s'agit de définir le droit et de le distinguer de la force.
L'auteur défend l'idée que le droit repose sur le principe d'égalité et qu'il vise à protéger les plus faibles contre les abus des plus forts.
Dans un premier temps, alain donne sa définition du droit : "c'est l'égalité".
Il affirme que tout contrat qui contient une inégalité est suspect de violer le droit.
Il s'appuie sur l'intuition morale du lecteur, qui peut admettre que l'égalité est une valeur fondamentale du droit.
Il illustre son propos par un exemple simple et concret : celui d'un enfant qui veut acheter quelque chose avec son sou.
Il montre que le droit garantit que l'enfant soit traité comme l'égal de l'adulte qui vend les objets, et qu'il ne soit pas trompé ou spolié.
Il oppose ainsi l'état de droit au libre jeu de la force, qui favorise les plus rusés ou les plus violents.
Dans un second temps, alain tire les conséquences de sa définition du droit.
Il affirme que les lois justes sont celles qui cherchent à rendre égaux tous les êtres humains, quels que soient leur âge, leur sexe, leur état de santé ou leur niveau de connaissance.
Il réfute l'objection selon laquelle l'inégalité serait naturelle, en la qualifiant de "pauvreté".
Il suggère que cette objection est le prétexte des oppresseurs pour justifier leur domination.
Il défend ainsi une conception universaliste et humaniste du droit, qui vise à promouvoir la dignité et la liberté de tous.
Le texte d'alain présente donc une argumentation claire et convaincante en faveur du droit comme égalité.
Il utilise des exemples familiers et des formules simples pour faire comprendre sa thèse.
Il oppose le droit à la force, et la justice à l'injustice.
Il invite le lecteur à réfléchir sur les fondements et les finalités du droit dans la société humaine.
