L'analyse :
Voici une possible analyse du texte :
- le texte présente la vision de nietzsche sur le rôle de l'histoire pour l'homme d'action, c'est-à-dire celui qui agit pour le bien commun et qui ne se résigne pas à la médiocrité ou à l'inaction.
- dans la première phrase, l'auteur oppose l'homme d'action aux "oisifs débiles et incorrigibles" et aux "compagnons qui ne sont actifs qu'en apparence".
Il montre que l'homme d'action doit faire face à des obstacles et à des tentations qui pourraient le décourager ou le dégo¹ter.
Il utilise des termes péjoratifs et méprisants pour qualifier ces deux catégories de personnes, ce qui souligne sa préférence pour l'homme d'action.
- dans la deuxième phrase, il affirme que le but de l'homme d'action est toujours un bonheur, mais pas un bonheur égo´ste ou individuel, mais un bonheur collectif ou universel.
Il s'agit donc d'un idéal altruiste et généreux, qui dépasse les intérêts personnels.
Il utilise le terme de "bonheur" qui renvoie à une valeur positive et désirable, ce qui valorise l'homme d'action.
- dans la troisième phrase, il explique que l'homme d'action répugne à la résignation, c'est-à-dire qu'il refuse de se soumettre au fatalisme ou au pessimisme.
Il se sert de l'histoire comme d'un remède à la résignation, c'est-à-dire qu'il puise dans le passé des exemples, des leçons ou des inspirations pour continuer à agir.
Il utilise le terme de "remède" qui renvoie à une idée de guérison ou de soulagement, ce qui montre que l'histoire a une fonction thérapeutique pour l'homme d'action.
- dans la quatrième phrase, il reconnaît que l'homme d'action ne peut souvent compter sur aucune récompense, si ce n'est la gloire, c'est-à-dire la reconnaissance posthume de ses mérites.
Il définit la gloire comme le droit d'occuper une place d'honneur dans le temple de l'histoire, où il pourra servir de maître, de consolateur ou d'avertissement pour la postérité.
Il utilise des termes qui renvoient à une idée de prestige et de respect, mais aussi à une idée de transmission et d'influence.
Il montre ainsi que l'histoire est le lieu où se perpétue la mémoire et la valeur de l'homme d'action.
- dans la dernière phrase, il énonce la loi qu'il reconnaît, c'est-à-dire le principe qui guide son action.
Il s'agit de faire en sorte que tout ce qui a jamais été capable d'élargir et d'embellir la notion de "l'homme" doit rester éternellement présent, afin de maintenir éternellement présente cette possibilité.
Il utilise des termes qui renvoient à une idée de progrès et d'esthétique, mais aussi à une idée d'éternité et de potentialité.
Il montre ainsi que l'histoire est le moyen de conserver et de diffuser ce qui fait la grandeur et la beauté de l'humanité.
On peut conclure que le texte exprime une conception héro´que et optimiste de l'histoire, qui est vue comme un outil au service de l'homme d'action, qui lui permet de se motiver, de se soigner, de se glorifier et de se transcender.
L'auteur valorise ainsi l'homme d'action comme un modèle pour l'humanité.
