L'analyse :
Voici un exemple de développement possible :
l'auteur du texte, hume, compare deux arts : l'anatomie et la peinture.
Il cherche à montrer que ces deux arts ont des buts et des méthodes différents, mais qu'ils sont aussi liés par une relation de dépendance.
Il s'agit donc d'une réflexion sur les conditions et les limites de la représentation du corps humain.
Dans la première phrase, hume pose le principe d'une non-rivalité entre l'anatomiste et le peintre.
Il affirme que l'anatomiste ne devrait pas chercher à imiter le peintre, car son art n'a pas pour finalité de produire du beau, mais du vrai.
Il utilise le verbe "prétendre" pour marquer la différence d'intention entre les deux artistes.
Dans la deuxième phrase, hume décrit le travail de l'anatomiste comme une dissection minutieuse et une description précise des parties du corps humain.
Il souligne ainsi le caractère scientifique et objectif de son art, qui vise à rendre compte de la réalité telle qu'elle est, sans la modifier ni l'embellir.
Il oppose ensuite les représentations de l'anatomiste à celles du peintre, en utilisant des termes péjoratifs comme "repoussant" ou "étriqué".
Il suggère que l'anatomie ne suscite pas le plaisir esthétique, mais plutôt le dégo¹t ou l'ennui.
Il explique que pour rendre les objets plus attrayants, il faut les éloigner et les voiler du regard, c'est-à-dire les idéaliser et les sublimer.
Dans la troisième phrase, hume reconnaît cependant le rôle essentiel de l'anatomiste dans la formation du peintre.
Il affirme que l'anatomiste est qualifié pour conseiller le peintre, et même que l'excellence dans la peinture est impossible sans l'aide de l'anatomie.
Il montre ainsi que la peinture repose sur une connaissance préalable et exacte du corps humain, de ses éléments, de leur situation et de leurs relations.
Il implique que la peinture n'est pas seulement un art de l'illusion ou de la fantaisie, mais aussi un art de la précision et de l'élégance.
Le texte de hume présente donc une analyse nuancée des rapports entre l'anatomie et la peinture.
Il met en évidence la distinction entre les deux arts, mais aussi leur complémentarité.
Il invite à réfléchir sur les critères du beau et du vrai dans la représentation du corps humain.
