Le contexte :

Dans ce texte, kant aborde le problàùme de la constitution d'une société harmonieuse, oàû chaque individu aurait tendance à  privilégier ses intérêts personnels. il soulàùve la question de savoir comment il serait possible de créer une législation coercitive qui obligerait les individus à  se soumettre à  un pouvoir commun, dans le but d'établir un état pacifique.

Les questions :

[A] - Questions d'analyse :
1. Comment Kant décrit-il le probl��me de l'établissement d'une constitution pour un peuple ?
2. Quelle est la nature des lois universelles que les êtres raisonnables souhaitent pour leur conservation ?
3. Comment la constitution proposée par Kant enchaîne-t-elle les passions personnelles des individus ?
4. Selon Kant, pourquoi le probl��me de l'établissement d'une constitution n'est-il pas insoluble ?

[B] - Éléments de synth��se :
1. Expliquez la phrase : "Il s'agit de leur donner une constitution qui enchaîne tellement leurs passions personnelles l'une par l'autre, que, dans leur conduite extérieure, l'effet en soit aussi insensible que s'ils n'avaient pas du tout ces dispositions hostiles."
2. En vous aidant des éléments précédents, dégagez l'idée principale du texte ainsi que les étapes de son argumentation.

[C] - Commentaire :
1. Selon vous, est-il possible d'établir une constitution qui enchaîne les passions personnelles des individus de mani��re à amener un état pacifique de législation ? Justifiez votre réponse.

L'analyse :

Voici un exemple de développement possible : dans ce texte, kant s'interroge sur la possibilité de concevoir une constitution politique qui permette à des êtres humains, animés par des passions égo´stes, de vivre ensemble dans un état pacifique.

Il affirme que ce problème n'est pas impossible à résoudre, à condition que ces êtres soient doués d'entendement, c'est-à-dire de raison.

Il expose alors sa méthode pour y parvenir, qui consiste à utiliser le mécanisme de la nature pour contraindre les individus à se soumettre à des lois universelles.



- quoi : kant commence par poser le problème d'une constitution pour un peuple de démons, c'est-à-dire pour des êtres qui désirent tous se soustraire aux lois communes, tout en les souhaitant pour leur conservation.

Il s'agit d'un problème paradoxal, qui semble impliquer une contradiction entre la nature humaine et l'exigence politique.



- comment : kant utilise une citation imaginaire, entre guillemets, pour exprimer ce problème sous la forme d'un souhait.

Il emploie aussi une expression choquante, "peuple de démons", pour souligner la difficulté du problème et attirer l'attention du lecteur.



- pourquoi : kant cherche à montrer que le problème n'est pas insoluble, mais qu'il requiert une certaine capacité de raisonnement.

Il veut aussi mettre en évidence le caractère universel du problème, qui concerne tous les êtres humains, et non pas seulement les plus méchants.



- quoi : kant poursuit en affirmant que le problème n'est pas insoluble, et qu'il ne nécessite pas une réforme morale des hommes.

Il s'agit plutôt de trouver une constitution qui enchaîne les passions personnelles l'une par l'autre, de sorte que les individus se contraignent mutuellement à respecter les lois.



- comment : kant utilise un raisonnement hypothétique, introduit par "pourvu que" et "il s'agit de", pour exposer sa méthode.

Il emploie aussi des termes mécaniques, comme "enchaîner" ou "diriger", pour indiquer qu'il ne s'agit pas d'une question de volonté ou de sentiment, mais d'un calcul rationnel.



- pourquoi : kant cherche à démontrer que le problème est soluble, et qu'il ne dépend pas de la vertu des hommes.

Il veut aussi montrer que sa méthode est fondée sur la nature humaine, et non pas sur une idéalisation irréaliste.

Il s'inspire ainsi du modèle du contrat social, qui repose sur l'idée d'un équilibre entre les intérêts personnels et l'intérêt général.