L'analyse :
Voici un exemple de développement possible :
l'auteur du texte, malebranche, défend l'idée qu'un vrai ami ne doit pas approuver les erreurs de son ami, mais au contraire les lui faire remarquer.
Il expose les raisons et les conséquences de cette thèse dans un texte argumentatif.
Dans un premier temps, il affirme que l'approbation sans discernement est nuisible à l'ami qui se trompe, car elle lui fait plus de tort que de bien.
Il explique que cette approbation renforce son erreur en lui donnant une fausse confiance en lui-même, et le rend incapable de se remettre en question.
Il utilise le terme "enfler le c£ur" pour exprimer l'idée d'une vanité excessive et démesurée, qui empêche la raison de fonctionner correctement.
Il illustre son propos par l'exemple des personnes riches, puissantes ou élevées, qui se croient infaillibles à force d'être flattées par leurs entourages.
Il s'agit donc d'un argument fondé sur l'observation des faits et sur la logique des conséquences.
Dans un second temps, il oppose à cette approbation aveugle l'attitude contraire, qui consiste à contredire ou à critiquer les erreurs de son ami.
Il soutient que cette attitude est plus bénéfique et plus éclairante pour l'esprit, car elle permet de corriger les fautes et de progresser dans la connaissance.
Il utilise le terme "éclairent" pour exprimer l'idée d'une lumière qui dissipe les ténèbres de l'ignorance et de la prévention.
Il illustre son propos par l'exemple des ennemis, qui nous rendent souvent un meilleur service que nos amis en nous faisant voir nos défauts.
Il s'agit donc d'un argument fondé sur la valeur de la vérité et sur la nécessité du dialogue.
Le texte de malebranche vise donc à montrer que l'amitié véritable ne repose pas sur la complaisance ou la flatterie, mais sur la franchise et la correction.
Il invite ainsi le lecteur à réfléchir sur les conditions et les exigences de l'amitié, ainsi que sur les rapports entre l'esprit et le c£ur.
