Le contexte :

Dans cet extrait de "du citoyen" de hobbes, l'auteur explore la nature de la liberté individuelle dans le contexte de la loi. il soutient que la liberté ne signifie pas être exempt des lois de l'état, mais plutàït que les lois sont conà§ues pour guider et diriger les actions des individus, tout en préservant l'intérêt de la société. hobbes critique également l'excàùs de législation, soulignant que les lois doivent être établies uniquement dans l'intérêt des citoyens et de la république.

Les questions :

[A] û Questions dÆanalyse
1) Quelle est la conception de la liberté des sujets selon l'auteur ?
2) Comment l'auteur définit-il le franc arbitre des hommes ?
3) Quel est le r��le des lois selon l'auteur ?
4) Pourquoi l'auteur estime-t-il qu'il est contraire au devoir des souverains d'établir plus de lois que nécessaire ?

[B] û Éléments de synth��se
1) Expliquez en quoi consiste la liberté des sujets selon l'auteur.
2) En vous basant sur les éléments précédents, dégagez l'idée principale du texte ainsi que les étapes de son argumentation.

[C] û Commentaire
1) Selon vous, est-ce que la conception de la liberté des sujets présentée par Hobbes est pertinente ? Justifiez votre réponse.
2) À la lumi��re de vos connaissances et de vos lectures, et en tenant compte du texte, vous vous demanderez si la limite de la liberté des sujets est nécessaire pour l'intérêt de l'État.

L'analyse :

Voici un exemple de développement possible : dans ce texte, hobbes définit la liberté des sujets dans un état et les limites que les lois doivent leur imposer.

Il s'agit de montrer comment il articule la nécessité de l'obéissance au souverain et le respect du franc arbitre des individus.



- il commence par affirmer que la liberté des sujets ne consiste pas à être exempts des lois de l'état, ni à empêcher le souverain d'établir les lois qu'il juge bonnes.

Il s'oppose ainsi à une conception de la liberté comme absence de contrainte ou comme résistance à l'autorité.

Il montre que la liberté n'est pas incompatible avec la soumission à un pouvoir absolu, qui est selon lui la condition de la paix civile.



- il poursuit en expliquant que la liberté des sujets réside dans le fait qu'ils peuvent agir selon leur volonté dans tout ce que les lois ne commandent ni ne défendent.

Il reconnaît donc qu'il existe une sphère d'action qui échappe au contrôle du souverain et qui relève du choix des individus.

Il admet que les lois ne peuvent pas tout régler ni tout limiter, et qu'il reste une infinité de cas qui sont laissés au franc arbitre des hommes.

Il reconnaît ainsi une certaine autonomie des sujets, qui peuvent exercer leur raison et leur jugement dans les domaines qui ne touchent pas à l'intérêt général.



- il termine en comparant les lois à des bords qui dirigent la course des rivières, sans les arrêter.

Il illustre ainsi le rôle des lois comme guides et non comme obstacles.

Il souligne que les lois doivent être proportionnées au bien des sujets et à l'intérêt de l'état, et qu'il est contraire au devoir des souverains d'en établir plus qu'il n'en faut.

Il limite ainsi le pouvoir législatif du souverain, qui ne doit pas abuser de son autorité ni opprimer les sujets par des lois inutiles ou nuisibles.

On peut donc conclure que hobbes propose une conception de la liberté qui concilie l'obéissance au souverain et le respect du franc arbitre des sujets, en définissant les lois comme des moyens de conduire les actions des hommes vers le bien commun, sans les empêcher ni les multiplier à l'excès.