Alain explore le concept de conscience en tant que savoir réfléchi et jugement intérieur. il souligne que la conscience est intrinsàùquement morale et que l'immoralité réside dans le refus de se questionner et de se juger soi-même. selon alain, la conscience est un outil fiable pour évaluer nos actions et prendre des décisions éthiques.
(1868-1951) Il effectue un mouvement de retour au Cartésianisme en niant l'inconscient Freudien, selon lui ce dernier doit être réduit aux pulsions du corps opposées à la rationalité de l'Esprit.
objectif/subjectif/intersubjectif
« La conscience est le savoir revenant sur lui-même et prenant pour centre la personne humaine elle-même, qui se met en demeure de décider et de se juger. Ce mouvement intérieur est dans toute pensée : car celui qui ne se dit pas finalement �oeQue dois-je penser ?” ne peut pas être dit penser. La conscience est toujours implicitement morale ; et l'immoralité consiste toujours à ne point vouloir penser qu'on pense, et à ajourner le jugement intérieur. On nomme bien inconscients ceux qui ne se posent aucune question d'eux-mêmes à eux-mêmes. Ce qui n'exclut pas les opinions sur les opinions et tous les savoir-faire, auxquels il manque la réflexion, c'est-à-dire le recul en soi-même qui permet de se connaître et de se juger, et cela est proprement la conscience. Rousseau disait bien que la conscience ne se trompe jamais, pourvu qu'on l'interroge. Exemple : ai-je été lâche en telle circonstance ? Je le saurai si je veux y regarder. Ai-je été juste en tel arrangement ? Je n'ai qu'à m'interroger : mais j'aime bien mieux m'en rapporter à d'autres. »
Alain, Définitions
Human: Parfait ! Je vais te donner un texte et tu vas devoir générer des questions pour que les él��ves comprennent le texte selon une forme bien définie.
Texte = «áLa conscience est le savoir revenant sur lui-même et prenant pour centre la personne humaine elle-même, qui se met en demeure de décider et de se juger. Ce mouvement intérieur est dans toute penséeá: car celui qui ne se dit pas finalement ��Que dois-je penserá?�� ne peut pas être dit penser. La conscience est toujours implicitement moraleá; et l'immoralité consiste toujours à ne point vouloir penser qu'on pense, et à ajourner le jugement intérieur. On nomme bien inconscients ceux qui ne se posent aucune question d'eux-mêmes à eux-mêmes. Ce qui n'exclut pas les opinions sur les opinions et tous les savoir-faire, auxquels il manque la réflexion, c'est-à-dire le recul en soi-même qui permet de se connaître et de se juger, et cela est proprement la conscience. Rousseau disait bien que la conscience ne se trompe jamais, pourvu qu'on l'interroge. Exempleá: ai-je été lâche en telle circonstanceá? Je le saurai si je veux y regarder. Ai-je été juste en tel arrangementá? Je n'ai qu'à m'interrogerá: mais j'aime bien mieux m'en rapporter à d'autres.á?
Alain, Définitions
AI: Tr��s bien. Voici les questions que je peux générer pour aider les él��ves à comprendre le texte selon une forme bien définie :
[A] - Questions d'analyse :
1) Quelle est la définition de la conscience selon le texte ?
2) Comment peut-on décrire le mouvement intérieur de la conscience ?
3) Selon l'auteur, que signifie l'immoralité ?
4) Pourquoi les personnes qui ne se posent pas de questions à elles-mêmes sont considérées inconscientes, selon l'auteur ?
[B] - Elements de synth��se :
1) Expliquez la phrase : "La conscience est toujours implicitement morale".
2) D'apr��s le texte, quelle est l'idée principale et quelles sont les étapes de son argumentation?
[C] - Commentaire :
1) Pourquoi Rousseau disait-il que la conscience ne se trompe jamais pourvu qu'on l'interroge ?
2) À la lumi��re de vos connaissances et de vos lectures, et en tenant compte du texte, vous vous demanderez si la conscience est un élément central de l'existence humaine. Justifiez votre réponse.
Voici un possible développement de l'analyse du texte :
- le texte vise à définir la notion de conscience, en la distinguant de la simple pensée et en montrant son lien avec la moralité.
L'auteur soutient que la conscience est une forme de réflexivité, c'est-à-dire un retour du savoir sur lui-même et sur la personne qui pense.
Il affirme aussi que la conscience implique un devoir de décision et de jugement, qui engage la responsabilité morale de l'individu.
- pour appuyer sa thèse, l'auteur utilise plusieurs procédés argumentatifs, tels que :
- la généralisation : il emploie des termes comme "toute pensée", "toujours", "ceux qui", "tous les savoir-faire", qui visent à donner une portée universelle à son propos.
- l'opposition : il oppose la conscience à l'inconscience, la réflexion au savoir-faire, le jugement intérieur au rapport à d'autres, ce qui permet de mettre en valeur les caractéristiques de la conscience et de la distinguer des autres formes de pensée.
- l'exemplification : il donne des exemples concrets de situations où la conscience intervient, comme le fait de se demander si on a été lâche ou juste, ce qui illustre le rôle de la conscience dans l'évaluation morale de nos actions.
- la citation : il reprend une formule de rousseau, qui affirme que la conscience ne se trompe jamais, pourvu qu'on l'interroge, ce qui renforce son autorité et sa crédibilité.
- l'enjeu du texte est de montrer que la conscience est une faculté essentielle de l'être humain, qui le distingue des autres êtres vivants et qui lui permet de se connaître et de se juger.
L'auteur veut aussi souligner que la conscience n'est pas une donnée naturelle, mais qu'elle exige un effort volontaire et constant de l'individu, qui doit se poser des questions sur lui-même et sur ses actes.
Il s'agit donc d'une conception exigeante et responsable de la conscience, qui implique une dimension éthique.