L'analyse :
Voici une possible analyse du texte de kant :
- le texte commence par une affirmation de la raison, qui nous impose un impératif moral : il ne doit y avoir aucune guerre.
L'auteur oppose deux situations : l'état de nature, où les individus sont sans loi, et l'état civil, où les états sont régis par des lois internes, mais pas externes.
Il s'agit de montrer que la guerre est injustifiable dans les deux cas, car elle viole le droit de chacun à chercher son bien-être.
L'auteur utilise le terme de veto, qui évoque une autorité supérieure et incontestable, pour souligner la force de l'interdiction morale.
Il s'agit donc d'une thèse normative, qui prescrit ce qui doit être fait, et non pas d'une description de ce qui est.
- ensuite, l'auteur pose la question de la possibilité de la paix perpétuelle, qui est le but ultime de la morale.
Il reconnaît qu'il s'agit peut-être d'une illusion, mais il affirme qu'il faut agir comme si elle était réelle, et donc établir une constitution politique qui favorise la paix entre les états.
Il s'agit donc d'une thèse pratique, qui indique ce qui doit être fait pour réaliser la norme morale.
L'auteur utilise le terme de fondation, qui évoque un travail de construction et de stabilité, pour souligner la nécessité d'un ordre juridique universel.
Il s'agit donc d'une proposition utopique, qui dépasse la réalité existante.
- enfin, l'auteur conclut en affirmant que même si la paix perpétuelle reste un v£u pieux, il ne faut pas renoncer à y travailler sans relâche, car c'est un devoir.
Il s'agit donc d'une thèse éthique, qui exprime le sens de notre action morale.
L'auteur utilise le terme de maxime, qui évoque une règle de conduite personnelle, pour souligner la responsabilité de chacun à agir selon la raison.
Il s'agit donc d'une exigence rationnelle, qui nous oblige à respecter la dignité humaine.
Le texte présente donc l'idée de kant selon laquelle la paix perpétuelle est un idéal moral qui guide notre action politique et éthique.
Il s'appuie sur des arguments fondés sur la raison, qui nous impose des principes universels et inconditionnels.
Il montre ainsi que la notion de paix implique une réflexion sur le droit, la politique et la morale.
