Le contexte :

Dans ce texte, thomas d'aquin soulàùve la question du ràïle de la loi dans la conduite morale des individus. il argumente en faveur du fait que seule la loi, en tant qu'entité publique, a le pouvoir contraignant nécessaire pour amener les individus à  se conduire moralement.

Les questions :

**

[A] û Questions dÆanalyse**
1) Comment Thomas d'Aquin définit-il le r��le du législateur et le but des lois ?
2) Quelle distinction l'auteur établit-il entre une personne privée et la loi en termes d'influence sur le comportement moral des individus ?
3) Comment l'idée de contrainte s'articule-t-elle dans le texte et quelle importance lui accorde-t-on dans l'établissement des lois ?
4) Quels sont les éléments qui différencient la capacité d'un individu à influencer moralement et celle de la loi selon Thomas d'Aquin ? **

[B] û Éléments de synth��se**
1) Analysez la signification de l'affirmation : "La loi doit avoir cette force contraignante pour amener efficacement les gens à se conduire moralement."
2) À la lumi��re des réponses précédentes, dégagez la th��se centrale du texte et les étapes de l'argumentation de Thomas d'Aquin. **

[C] û Commentaire**
1) Comparez les perspectives de Thomas d'Aquin sur le r��le du législateur et la loi avec d'autres philosophes qui ont abordé le même sujet. Justifiez toute différence ou similitude.

L'analyse :

Voici un exemple de développement possible : dans ce texte, thomas d'aquin s'interroge sur la question de savoir qui peut faire les lois.

Il examine d'abord une objection qui soutient que n'importe quel homme peut établir la loi, puis il y répond en montrant que la loi doit avoir une force contraignante qui n'appartient qu'au peuple ou à la personne publique.

L'objection repose sur un syllogisme qui part du principe que le but de la loi est d'amener les hommes à se conduire moralement.

Or, selon l'objection, n'importe quel homme peut remplir ce but, puisqu'il peut conseiller un autre homme sur la conduite à tenir.

Donc, il s'ensuit que n'importe quel homme peut faire les lois.

L'objection semble confondre la loi avec la morale, et considérer que la loi n'est qu'un conseil ou une recommandation.

Thomas d'aquin réfute cette objection en distinguant la loi de la morale.

Il affirme que la loi doit avoir une force contraignante, c'est-à-dire qu'elle doit pouvoir imposer aux hommes une obligation de respecter ses prescriptions, et les sanctionner en cas de transgression.

La loi ne se contente pas de conseiller, elle oblige.

Or, cette force contraignante ne peut appartenir qu'à celui qui a le pouvoir de punir, c'est-à-dire au peuple ou à la personne publique qui le représente.

Donc, seul le peuple ou la personne publique peut faire les lois.

Thomas d'aquin défend ainsi une conception juridique de la loi, qui implique une autorité politique légitime et souveraine.