L'analyse :
Voici un exemple de commentaire possible du texte :
dans ce texte, durkheim, un sociologue français, s'intéresse à la notion de division du travail, c'est-à-dire la répartition des tâches entre les individus selon leurs aptitudes et leurs besoins.
Il cherche à montrer que la division du travail n'a pas seulement une fonction économique, mais aussi une fonction morale, qui est de créer des liens de solidarité entre les personnes.
Il prend pour exemple le cas de l'amitié, qui est selon lui une forme de division du travail fondée sur la complémentarité des qualités et des services.
Dans un premier temps, durkheim expose le sentiment d'insuffisance qui anime les êtres humains, quelles que soient leurs capacités.
Il affirme que nous cherchons chez nos amis les qualités qui nous font défaut, afin de nous sentir moins incomplets.
Il utilise le terme de "participation" pour désigner le fait de s'unir à nos amis et de bénéficier de leur nature.
Il s'agit donc d'une relation réciproque et enrichissante, qui vise à pallier nos manques.
Dans un deuxième temps, durkheim décrit les différentes fonctions que peuvent remplir les amis dans une petite association.
Il énumère quelques exemples de rôles possibles : protéger, consoler, conseiller, exécuter.
Il souligne que c'est le partage des fonctions, ou la division du travail, qui détermine ces relations d'amitié.
Il s'agit donc d'une relation adaptée et organisée, qui vise à optimiser les ressources.
Dans un troisième temps, durkheim élargit sa perspective et considère la division du travail sous un nouvel aspect, qui est celui de l'effet moral qu'elle produit.
Il affirme que sa véritable fonction est de créer entre deux ou plusieurs personnes un sentiment de solidarité.
Il s'agit donc d'une relation affective et durable, qui vise à renforcer les liens sociaux.
Durkheim conclut en affirmant que la division du travail est à l'origine des sociétés d'amis, et qu'elle les marque de son empreinte.
Il suggère ainsi que l'amitié est une forme de société, qui repose sur les mêmes principes que la société en général : la complémentarité, l'organisation et la solidarité.
Il montre ainsi que la division du travail n'est pas seulement un moyen d'accroître la production économique, mais aussi un moyen de favoriser la cohésion sociale.
