# La philosophie du langage ordinaire et ses représentants
- Austin
- Stipule que
- La philosophie doit appliquer la méthode linguistique
- Les mots sont des outils des philosophes, qu'il faut donc “nettoyer”
- Les mots sont distincts des faits et de choses et peuvent donc générer des erreurs
- La langue est un fruit de la civilisation et de l’histoire, elle n'est donc pas réduite à la langue idéale
- Il existe trois types d'actes de parole
- Les actes locutoires
- Avec lesquels “quelque chose” est dit (indépendamment du sens)
- Les actes illocutoires
- Qui correspondent à ce que je fais en disant quelque chose (dépendant du sens)
- Les actes perlocutoires
- Que j'accomplis “en disant quelque chose” (dépendant du contexte et du sens)
- Ainsi le sens d'une déclaration
- N'est pas donné seulement par sa vérité ou sa fausseté
- Cela dépend de son adéquation ou de son inadéquation au contexte et à l'objectif
- Ryle
- Stipule que
- La philosophie a une fonction thérapeutique
- Elle permet de localiser les erreurs catégorielles
- C'est-à-dire les façons inappropriées d'utiliser les concepts en les affectant à des catégories auxquelles ils n'appartiennent pas
- Grice
- Stipule que
- Le sens d'un énoncé dépend des intentions du locuteur et de leur reconnaissance par l'auditeur
- La conversation est réussie grâce au principe de coopération linguistique
- C'est-à-dire l'effort de coopérer activement vers une compréhension mutuelle
- Searle
- Étudie les illocutions
- Les actes de l'orateur, libérés de toute interaction avec les auditeurs
- Sur la base du principe d'exprimabilité qui distingue
- Ce que l'orateur veut dire
- Les différents effets qu'il veut induire chez l'auditeur