(1646-1716) Est avec Newton l'inventeur du calcul différentiel et infinitésimal : l'idée est que de très petits ordres de grandeurs, une fois additionnés, donnent des choses sensibles. Leibniz est un représentant du Rationalisme, attitude philosophique qui stipule qu
Leibniz soutient que les autres sont dépositaires de notre passé et qu’ils maintiennent notre identité morale.
Dialogue entre Philalèthe et Théophile, les Nouveaux Essais, rédigés par Leibniz en 1704, sont une réponse directe à L’Essai sur L’entendement humain publié par Locke, en 1689. c’est L’occasion pour Leibniz d’exposer une théorie des connaissances infimes qui, par effet de seuil, échappent à la pleine conscience.
Il est impossible d’avoir une claire conscience de toutes les perceptions que nous avons en permanence. Les petites perceptions sont donc inconscientes, et pourtant elles produisent des effets en nous.
La justice peut être définie par une manière adéquate de juger. c’est alors le point de vue qui importe, avant le contenu de la décision. Dans ce texte, Leibniz définit ainsi la justice par une forme de réciprocité : son principe est de se mettre à la place d’autrui.
Leibniz porte au signe, dans toute son œuvre, un intérêt spéculatif et pratique : la perspective d’une combinatoire de signes pourrait constituer une économie de pensée qui en développerait la puissance. Dans quelle mesure est-il possible de perfectionner les opérations intellectuelles en prêtant attention aux signes, à leur fonction et à leur nature ?
Il faut que le terme du sujet enferme toujours celui du prédicat, énonce Leibniz dans la huitième proposition du Discours de métaphysique. Ainsi les propriétés du triangle se déduisent-elles de la définition du triangle et les propriétés d’un corps de sa nature. Cette proposition logique implique-t-elle en dernier lieu une négation de la liberté ?
Leibniz définit et distingue liberté de droit et liberté de fait, liberté de faire et liberté de vouloir.
Selon Leibniz, c’est un principe fondamental de notre raison que de supposer que tout a une raison d’être.
À observer le cours général de L’histoire, il semble parfois difficile d’y trouver un ordre, une logique et davantage encore un sens, tant les guerres sont nombreuses et les catastrophes fréquentes. Pour autant, ces désastres, tant physiques que moraux, sont-ils incompatibles avec toute forme de progrès ?
Descartes soutient dans son œuvre qu’un critère fiable de la vérité d’une proposition est son évidence, c’est-à-dire sa clarté et sa distinction intrinsèques. Ainsi pourraient être justifiées des propositions fondamentales, sur lesquelles d’autres propositions, moins évidentes, pourraient ensuite être étayées. Leibniz discute cette conception.
« Mettez-vous à la place d'autrui, et vous serez dans le vrai point de vue pour juger ce qui est juste ou non. On a fait quelques objections contre cette grande règle, mais elles viennent de ce q ...»
« Cette considération fait encore connaître qu'il y une Lumière née avec nous. Car puisque les sens et les inductions ne nous sauraient jamais apprendre des vérités tout à fait univ ...»
« Il y a une liaison dans les perceptions des animaux qui a quelque ressemblance avec la raison ; mais elle n'est fondée que dans la mémoire des faits, et nullement dans la connaissance des caus ...»
« L'origine de toutes les erreurs est, en un certain sens, la même que celle des erreurs de calcul, qui arrivent aux arithméticiens. En effet, il arrive souvent qu'à défaut d'attention ou de m� ...»
« Nous avons le libre arbitre, non pas quand nous percevons, mais quand nous agissons. Il ne dépend pas de mon arbitre de trouver le miel doux ou amer, mais il ne dépend pas non plus de mon arbit ...»
« Les hommes peuvent avoir des démonstrations rigoureuses sur le papier, et en ont sans doute une infinité. Mais sans se souvenir d'avoir usé d'une parfaite rigueur, on ne saurait avoir cette ce ...»
« Il y a une liaison dans les perceptions des animaux qui a quelque ressemblance avec la raison ; mais elle n'est fondée que dans la mêmoire des faits ou effets, et nullement dans la connaissanc ...»
« Les sens, quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles, ne sont point suffisants pour nous les donner toutes, puisque les sens ne donnent jamais que des exemples, c'est-à-dire de ...»
« Nous avons le libre arbitre, non pas quand nous percevons, mais quand nous agissons. Il ne dépend pas de mon arbitre de trouver le miel doux ou amer, mais il ne dépend pas non plus de mon arbit ...»