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Voici Sartre

(1905-1980) Philosophe existentialiste français majeur du 20e siècle, Sartre a exploré la notion de la liberté, de la responsabilité individuelle et de l'absurdité de l'existence humaine. Il a développé des idées sur l'existentialisme, la mauvaise foi et l'authenticité.



  • Notion : conscience

Distinguant le mode d’être des choses et le mode d’être de la conscience, Sartre avance que le garçon de café ne peut être immédiatement garçon de café, au sens où cet encrier est encrier. Sartre développe alors une description de L’attitude et des gestes de ce garçon de café et pose le problème du jeu de la conscience.

  • Notion : conscience

Être conscient, c’est être libre.

  • Notion : conscience

Sartre introduit le rôle d’autrui dans la compréhension que j’ai de moi. Autrui n’est pas un objet comme les autres, mais change mon rapport à moi-même. Il prend, pour le montrer, L’exemple de la honte qui vient d’un rapport à un regard extérieur. Si L’on est seul à réfléchir sur nous-mêmes la honte ne se produit pas.

  • Notion : conscience

La conscience n’a pas de dedans. Se faisant ici le disciple d’Husserl, Jean-Paul Sartre caractérise la conscience par son intentionnalité, le fait d’être toujours dirigée vers un objet.

  • Notion : inconscient

Dans L’Être et le Néant, Sartre développe la notion de mauvaise foi : il s’agit d’une manière consciente de faire comme si L’on n’était pas conscient de quelque chose. Sartre propose alors de requalifier en mauvaise foi le refoulement tel qu’il était conçu par Freud, que Sartre estime impossible.

  • Notion : inconscient

L’hypothèse de L’inconscient est contradictoire. Sartre conteste absolument L’hypothèse freudienne de L’inconscient, qui est, selon lui, contradictoire : si c’est la conscience qui effectue le refoulement, elle sait ce qu’elle refoule. Il n’y a donc pas d’inconscient en L’homme ; Sartre lui substitue le concept de mauvaise foi exprimant le mensonge que la conscience se fait à elle-même : lorsqu’elle choisit sciemment d’ignorer ce qui la dérange.

  • Notion : liberté

Dans la quatrième partie de L’Être et le Néant, Sartre soutient que L’homme est libre parce qu’il n’est pas soi, mais présence à soi. L’être qui est ce qu’il est ne saurait être libre. La liberté, c’est précisément le néant qui est au cœur de L’homme. Et le philosophe de tirer cette conclusion : L’homme est tout entier et toujours libre ou il n’est pas. Comment concevoir dans ce cadre les obstacles rencontrés par L’homme ?

  • Notion : liberté

Être libre, c’est choisir qui L’on est. Choisir, c’est toujours se choisir. La liberté signifie qu’il est toujours possible de se faire autre, de se choisir autre que L’on est. c’est en cela qu’elle nous confronte à une forme d’angoisse fondamentale.

  • Notion : religion

Sartre développe une philosophie athée. La conséquence en est simple et radicale : les valeurs morales ne peuvent provenir que de L’homme lui-même.

La paradoxale quête de liberté dans l'amour

« Il arrive qu'un asservissement total de l'être aimé tue l'amour de l'amant. Le but est dépassé : l'amant se retrouve seul si l'aimé s'est transformé en automate. Ainsi l'amant ne désire-t ...»

La nécessité de concevoir un autre état des choses

« Tant que l'homme est plongé dans la situation historique, il lui arrive de ne même pas concevoir les défauts et les manques d'une organisation politique ou économique déterminée, non comme ...»

La fuite dans l'imaginaire

  • et

« Préférer l'imaginaire, ce n'est pas seulement préférer une richesse, une beauté, un luxe en image à la médiocrité présente malgré leur caractère irréel. C'est adopter aussi des sentim ...»

La vraie liberté réside dans notre capacité à choisir par nous-mêmes

« Il faut […] préciser contre le sens commun que la formule “être libre” ne signifie pas “obtenir ce qu'on a voulu”, mais “se déterminer à vouloir (au sens large de choisir) par soi ...»

Les limites du langage commun

« Le mot du langage commun est à la fois trop riche (il déborde de loin le concept par son ancienneté traditionnelle, par l'ensemble de violences et de cérémonies qui constitue sa “mémoire� ...»

La dualité de l'objet d'art : entre irréalité et réalité sociale

« Le paradoxe de l'objet d'art c'est que sa signification demeure irréelle, c'est-à-dire hors du monde, et que, cependant, elle peut être la cause et la fin d'activités réelles. Un tableau met ...»

Au-delà des mots, la poésie révèle l'essence des choses

« Les poètes sont des hommes qui refusent d'utiliser le langage. Or, comme c'est dans et par le langage conçu comme une certaine espèce d'instrument que s'opère la recherche de la vérité, il ...»

La dynamique du passé et de l'avenir dans la construction de soi

« C'est le futur qui décide si le passé est vivant ou mort. Le passé, en effet, est originellement projet, comme le surgissement actuel de mon être. Et, dans la mesure même où il est projet, ...»

La liberté dans la solitude et la responsabilité collective

« Le secret d'un homme, c'est la limite même de sa liberté, c'est son pouvoir de résistance aux supplices et à la mort. A ceux qui eurent une activité clandestine, les circonstances de leur lu ...»

La perception limitée et la pensée synthétique

  • L'Imaginaire
  • et

« Dans la perception j'observe les objets. Il faut entendre par là que l'objet, quoiqu'il entre tout entier dans ma perception, ne m'est jamais donné que d'un côté à la fois. On connaît l'exe ...»

La nature intentionnelle de l'action

  • et

« Il est étrange que l'on ait pu raisonner à perte de vue sur le déterminisme et le libre arbitre, citer des exemples en faveur de l'une ou l'autre thèse, sans tenter, au préalable, d'explicite ...»

  • Matérialisme et révolution, in Situations III
  • et

« En fait l'élément libérateur de l'opprimé, c'est le travail. En ce sens c'est le travail qui est d'abord révolutionnaire. Certes il est commandé et prend d'abord figure d'asservissement du ...»

La liberté entre décision et hasard

« Puisque la liberté exige que la réussite ne découle pas de la décision comme une conséquence, il faut que la réalisation puisse à chaque instant ne pas être, pour des raisons indépendant ...»

L'amour de l'autre comme appropriation de sa liberté

  • L'Être et le néant
  • et

« Cette notion de “propriété” par quoi on explique si souvent l'amour ne saurait être première. Pourquoi voudrais-je m'approprier autrui si ce n'était justement en tant qu'Autrui me fait � ...»

La malédiction de la maladie et le choix d'attitudes

  • Cahiers pour une morale
  • et

« Me voilà tuberculeux, par exemple. Ici apparaît la malédiction (et la grandeur). Cette maladie, qui m’infecte, m’affaiblit, me change, limite brusquement mes possibilités et mes horizons. ...»

La résignation face à une réalité insupportable

  • L’E?tre et le ne?ant
  • et

« Tant que l’homme est plongé dans la situation historique, il lui arrive de ne même pas concevoir les défauts et les manques d’une organisation politique ou économique déterminée, non co ...»

La perception et l'existence des objets

  • L’Imaginaire
  • et

« Dans la perception j’observe les objets. Il faut entendre par là que l’objet, quoiqu’il entre tout entier dans ma perception, ne m’est jamais donné que d’un co?té à la fois. On conn ...»