La responsabilité morale face à nos actes volontaires

« Prenons un acte volontaire, par exemple un mensonge nuisible par lequel un homme a introduit un certain désordre dans la société et dont on cherche d'abord les causes qui lui ont donné naissan ...»

L'indétermination du concept de bonheur

« Le concept de bonheur est un concept si indéterminé, que, malgré le désir qu'a tout homme d'arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que vérit ...»

La rigueur de la loi morale

« L'éthique peut proposer des lois de moralité qui sont indulgentes et qui s'ordonnent aux faiblesses de la nature humaine, et ainsi elle s'accommode à cette nature en ne demandant rien de plus ...»

La primauté de la moralité dans la religion

« La religion, qui est fondée simplement sur la théologie, ne saurait contenir quelque chose de moral. On n'y aura d'autres sentiments que celui de la crainte, d'une part, et l'espoir de la réco ...»

Le contentement de soi-même : une satisfaction intellectuelle

« N'a-t-on pas un mot qui désignerait, non une jouissance comme le mot bonheur, mais qui cependant indiquerait une satisfaction liée à notre existence, un analogue du bonheur qui doit nécessair ...»

Les passions et les influences sociales

« Ce ne sont pas les excitations de sa nature qui éveillent en l'homme les passions, ces mouvements désignés par un mot si juste et qui causent de si grands ravages dans ses dispositions primiti ...»

La voix intérieure de la culpabilité

« Un homme a beau chercher par tous les artifices à représenter une action illégitime, qu'il se rappelle avoir commise, comme une erreur involontaire, comme une de ces négligences qu'il est imp ...»

L'action bienfaisante : entre devoir et inclination

« Être bienfaisant, lorsqu'on le peut, est un devoir, et, de plus, il y a certaines âmes si naturellement portées à la sympathie que, sans aucun motif de vanité ou d'intérêt, elles trouvent u ...»

La dignité de l'honnête homme

« Cette idée de la personnalité qui éveille le respect, qui nous met devant les yeux la sublimité de notre nature (d'après sa détermination), en nous faisant remarquer en même temps le défa ...»

La relativité du bonheur et la liberté individuelle

« Relativement au bonheur, aucun principe universellement valable ne peut-être donné pour loi. Car aussi bien les circonstances que l'illusion pleine de contradictions et en outre sans cesse chan ...»

La liberté individuelle et le bonheur sous le regard de kant

« Personne ne peut me conduire à être heureux à sa manière (c'est-à-dire à la manière dont il conçoit le bien-être des autres hommes) ; par contre, chacun peut chercher son bonheur de la m ...»

La société et la liberté de l'esprit

« L'homme est un être destiné à la société (bien qu'il soit aussi insociable), et en cultivant l'état de société il ressent puissamment le besoin de s'ouvrir aux autres (même sans avoir l� ...»

La culpabilité persistante et le poids du repentir

« Un homme peut travailler avec autant d'art qu'il le veut à se représenter une action contraire à la loi qu'il se souvient avoir commise, comme une erreur faite sans intention, comme une simple ...»

La voix intérieure inévitable : la conscience comme juge de l'homme

« Tout homme a une conscience et se trouve observé, menacé, de manière générale tenu en respect (respect lié à la crainte) par un juge intérieur et cette puissance qui veille en lui sur les ...»

Le devoir moral et la quête du bonheur

« Un commandement ordonnant à chacun de chercher à se rendre heureux serait une sottise ; car on n'ordonne jamais à quelqu'un ce qu'il veut déjà inévitablement de lui-même. Il ne faudrait q ...»

Les désirs artificiels et la conduite de vie chez kant

« Une propriété de la raison consiste à pouvoir, avec l'appui de l'imagination, créer artificiellement des désirs, non seulement sans fondements établis sur un instinct naturel, mais même en ...»

La limite de l'apprentissage dans les domaines scientifiques et artistiques

« Ainsi on peut bien apprendre tout ce que Newton a exposé dans son oeuvre immortelle, les Principes de la philosophie de la nature, si puissant qu'ait dû être le cerveau nécessaire pour ces d� ...»

Le respect de l'humanité comme fin en soi

« Celui qui a l'intention de faire à autrui une fausse promesse apercevra aussitôt qu'il veut se servir d'un autre homme simplement comme d'un moyen, sans que ce dernier contienne en même temps ...»

La fausseté humaine et ses conséquences morales

« Il y a dans la nature humaine une certaine fausseté qui doit, en définitive, comme tout ce qui vient de la nature, contenir une disposition qui aboutit à une bonne fin ; je veux parler de not ...»

La vérité et l'accord de la connaissance avec l'objet

« La vérité, dit-on, consiste dans l'accord de la connaissance avec l'objet. Selon cette simple définition de mot, ma connaissance doit donc s'accorder avec l'objet pour avoir valeur de vérité ...»

La sincérité comme garant de la vérité

« Que soit vrai tout ce que l'on dit tant aux autres qu'à soi-même, c'est ce qu'il est impossible de garantir dans tous les cas, parce qu'on peut se tromper ; mais que ce soit sincère, c'est ce ...»

Le bonheur comme moyen de préserver la moralité

« L'adversité, la douleur, la pauvreté sont de grandes tentations menant l'homme à violer son devoir. L'aisance, la force, la santé et la prospérité en général, qui s'opposent à cette infl ...»

La liberté morale comme réponse à nos penchants

« Supposons que quelqu'un affirme, en parlant de son penchant au plaisir, qu'il lui est tout à fait possible d'y résister quand se présentent l'objet aimé et l'occasion : si, devant la maison ...»

La tension entre la nécessité de la société et la crainte du jugement des autres

« L'homme est un être destiné à la société (bien qu'il soit aussi, pourtant, insociable), et en cultivant l'état de société il éprouve puissamment le besoin de s'ouvrir à d'autres (même s ...»

La force formatrice de l'être organisé

« Dans une montre une partie est l'instrument du mouvement des autres, mais un rouage n'est pas la cause efficiente de la production d'un autre rouage ; certes une partie existe pour une autre, ma ...»

L'homme, fin de la nature et égalité avec les autres êtres

  • Conjectures sur les débuts de l'histoire humaine
  • nature et raison

« Le dernier progrès que fit la raison, achevant d'élever l'homme tout à fait au-dessus de la société animale, ce fut qu'il comprit (obscurément encore) qu'il était proprement la fin de la n ...»

L'utilité de la connaissance et la valeur de l'intelligence

« Il n'est point de connaissance qui soit superflue et inutile de façon absolue et à tous égards, encore que nous ne soyons pas toujours à même d'en apercevoir l'utilité. C'est par conséquen ...»

La frontière délicate entre vengeance et justice

« Le désir de vengeance ne doit pas être confondu avec le désir de justice. Chacun a l'obligation de faire valoir son droit et de veiller à ce qu'il ne soit pas foulé aux pieds par autrui. C'e ...»

La nature morale de l'homme et la voie de la vertu

« On pose la question de savoir si l'homme est par nature moralement bon ou mauvais. Il n'est ni l'un ni l'autre, car l'homme par nature n'est pas du tout un être moral ; il ne devient un être mo ...»

L'importance de l'éducation rationnelle dès la jeunesse

« L'homme doit de bonne heure être habitué à se soumettre aux prescriptions de la raison. Si en sa jeunesse on laisse l'homme n'en faire qu'à sa volonté et que rien ne lui est opposé, il conse ...»

L'autorité de la connaissance rationnelle

« Lorsque, dans les matières qui se fondent sur l'expérience et le témoignage, nous bâtissons notre connaissance sur l'autorité d'autrui, nous ne nous rendons ainsi coupables d'aucun préjugé� ...»

L'intégrité morale comme fin ultime

« L'adversité, la douleur, la pauvreté sont de grandes tentations menant l'homme à violer son devoir. L'aisance, la force, la santé et la prospérité en général, qui s'opposent à cette infl ...»

Le temps comme condition de possibilit�

  • Critique de la Raison Pure, Esthétique transcendantale, II, § 4 : Exposition métaphysique
  • temps et conscience

« 1) Le temps n’est pas un concept empirique qui dérive d’une expérience quelconque. En effet, la simultanéité ou succession ne tomberait pas elle-même sous la perception, si la représentat ...»

Agir pour la paix perpétuelle

  • Métaphysique des Mœurs, Première partie : Doctrine du droit
  • état et devoir

« La raison […] énonce en nous son veto irrésistible : Il ne doit y avoir aucune guerre ; ni celle entre toi et moi dans l'état de nature, ni celle entre nous en tant qu'États, qui bien qu' ...»

La quête de la vérité et les limites de la connaissance

« La vérité, dit-on, consiste dans l'accord de la connaissance avec l'objet. Selon cette simple définition de mot, ma connaissance doit donc s'accorder avec l'objet pour avoir valeur de vérité ...»

La voix inévitable de la conscience morale

« Le sentiment d'un tribunal intérieur inscrit en l'homme (“devant lequel ses pensées s'accusent ou se disculpent l'une l'autre”) correspond à la conscience morale. Tout homme a une telle con ...»

La connaissance de notre ignorance

« L'ignorance peut être ou bien savante, scientifique, ou bien vulgaire. Celui qui voit distinctement les limites de la connaissance, par conséquent le champ de l'ignorance, à partir d'où il com ...»

La moralité comme devoir et non comme moyen de bonheur

« Un commandement ordonnant à chacun de chercher à se rendre heureux serait une sottise ; car on n'ordonne jamais à quelqu'un ce qu'il veut déjà inévitablement de lui-même. Il ne faudrait q ...»

L'utilité et la valeur de la connaissance

« Il n'est point de connaissance qui soit superflue et inutile de façon absolue et à tous égards, encore que nous ne soyons pas toujours à même d'en apercevoir l'utilité. - C'est par conséqu ...»

La liberté de pensée, un joyau fragile

« On dit bien que la liberté de parler ou d'écrire peut assurément nous être enlevée par une autorité supérieure, mais non point la liberté de penser. Quelles seraient toutefois l'étendue e ...»

Concilier les intérêts personnels pour une société pacifique

« Le problème d'une constitution, fût-ce pour un peuple de démons (qu'on me pardonne ce qu'il y a de choquant dans l'expression) n'est pas impossible à résoudre, pourvu que ce peuple soit dou� ...»

L'imagination et les règles de l'art

« Le véritable champ du génie est celui de l'imagination, parce qu'elle est créatrice et qu'elle se trouve moins que d'autres facultés sous la contrainte des règles ; ce qui la rend d'autant ...»

La responsabilité morale face à nos actes passés

« Un homme peut travailler avec autant d'art qu'il le veut à se représenter une action contraire à la loi dont il se souvient, comme une erreur faite sans intention, comme une simple imprévoyan ...»

Les mobiles secrets de l'action morale

« Il arrive parfois sans doute qu'avec le plus scrupuleux examen de nous-mêmes nous ne trouvons absolument rien qui, en dehors du principe moral du devoir, ait pu être assez puissant pour nous po ...»

Le pouvoir suprême de l'état et la participation citoyenne à la guerre

« De même que l'on peut dire des plantes (par exemple, des pommes de terre) et des animaux domestiques, dans la mesure où, du point de vue de leur abondance, ils constituent l'oeuvre de l'homme, ...»

La sagesse de la suspension du jugement

« Réserver ou suspendre notre jugement, cela consiste à décider de ne pas permettre à un jugement provisoire de devenir définitif. Un jugement provisoire est un jugement par lequel je me repré ...»

L'homme, maître de la nature et des animaux

« Le dernier progrès que fit la raison, achevant d'élever l'homme tout à fait au-dessus de la société animale, ce fut qu'il comprit (obscurément encore) qu'il était proprement la fin de la na ...»

L'importance du travail dans la vie de l'homme

« Il est de la plus haute importance que les enfants apprennent à travailler. L'homme est le seul animal qui doit travailler. Il lui faut d'abord beaucoup de préparation pour en venir à jouir de ...»