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Voici Spinoza

(1632 - 1677) Baruch Spinoza, philosophe du XVIIe siècle, propose une vision panthéiste de Dieu et défend la liberté de pensée. Son œuvre remet en question les conceptions traditionnelles de Dieu, de l'homme et de l'univers.



  • Notion : bonheur

Il ne faut pas condamner absolument tout usage des plaisirs.

  • Notion : État

Au début du chapitre xvi du Traité théologico-politique, Spinoza affirme que le Droit Naturel de chaque homme se définit non par la saine raison, mais par le désir et la puissance. Dès lors, L’obéissance raisonnée à un souverain, fût-ce dans un État démocratique, ne serait-elle pas contraire à la liberté ?

  • Notion : État

L’État œuvre pour la liberté. Pour Spinoza, L’État ne peut avoir d’autre fin, c’est-à-dire d’autre but, que la liberté. c’est là le sens même de son institution.

  • Notion : justice

Dans le Traité politique, publié après sa mort par ses amis, Spinoza montre que la concorde et la paix ne s’établissent que dans la mesure où gouvernants et gouvernés – qu’ils agissent de bon ou de mauvais gré – n’en mettent pas moins leur conduite au service du salut général. Au chapitre vii, Spinoza pose la question d’une indépendance de la justice face à L’éventuel arbitraire du pouvoir politique.

  • Notion : liberté

Dans L’introduction de la troisième partie de L’Éthique, Spinoza critique ceux qui conçoivent L’homme dans la nature comme un empire dans un empire. Son maître ouvrage n’a été publié qu’en 1677, L’année de sa mort. Mais les contemporains de Spinoza ont pu L’interroger de son vivant sur sa conception de la liberté.

  • Notion : liberté

Le libre arbitre est une illusion, la liberté est la connaissance des causes qui nous déterminent.

  • Notion : liberté

Les hommes ont conscience de leurs désirs, mais le plus souvent sont ignorants des causes qui les déterminent. La liberté ne consiste pas dans la faculté de décider de manière arbitraire, mais dans une libre nécessité, une nécessité comprise et assumée de L’intérieur. L’homme est ainsi d’autant plus libre qu’il comprend les déterminations dont il est L’objet. Nous ignorons les causes qui nous déterminent.

  • Notion : religion

Spinoza considère que les textes dits sacrés n’ont pas été écrits « pour les doctes, mais pour les hommes de tout âge et de toute condition ». Une telle position ouvre la possibilité d’une interprétation personnelle des dogmes religieux, dans le cadre d’une communauté politique.

  • Notion : religion

Spinoza veut montrer qu’un certain usage de la croyance religieuse, sur le mode de la superstition, est aussi bien contraire à la raison qu’à la véritable foi : la superstition est une croyance irrationnelle.

  • Notion : vérité

L’ensemble de notre savoir doit prendre pour modèle les mathématiques, où les théorèmes s’enchaînent déductivement sur la base d’affirmations initiales dont on ne peut douter.

  • Notion : vérité

L’entendement, pour être apte à la connaissance de la plus haute perfection à laquelle L’homme doit parvenir, doit être réformé. Se pose alors un problème de méthode, L’entendement étant à la fois ce qui est à réformer et ce qui va déterminer les voies de la réforme. La recherche de la vérité n’est-elle pas compromise ?

Liberté individuelle et soumission à la souveraine puissance

« Les sujets doivent exécuter les ordres reçus et ne reconnaître d'autre droit que celui établi par les proclamations de la souveraine Puissance . Peut-être va-t-on prétendre qu'ainsi ...»

« La liberté individuelle peut et même doit être accordée à tous par la communauté publique. Elle ne met en péril ni la paix intérieure, ni le droit dont dispose la souveraine Puissance ; ...»

Le maintien de l'ordre par la souveraine puissance

« Il est extrêmement rare que les souveraines Puissances  donnent des ordres d'une extrême absurdité, car, dans leur propre intérêt et afin de conserver leur pouvoir, il leur importe a ...»

La méthode mathématique : un fondement solide pour la recherche de la vérité

« La méthode des mathématiciens dans la découverte et l'exposé des sciences - c'est-à-dire la démonstration des conclusions par définitions, postulats, et axiomes - est la meilleure et la pl ...»

La souveraineté et la liberté de la pensée

« Pour former l'État, une seule chose est nécessaire : que tout le pouvoir de décréter appartienne soit à tous collectivement, soit à quelques-uns, soit à un seul. Puisque, en effet, le lib ...»

La liberté comme fin ultime de l'état

« Ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre, que l'État est institué ; au contraire, c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive auta ...»

La paix comme vertu et la véritable citoyenneté

« Si dans une Cité les sujets ne prennent pas les armes parce qu'ils sont sous l'empire de la terreur, on doit dire, non que la paix y règne, mais plutôt que la guerre n'y règne pas. La paix en ...»

La paix et le pouvoir : une question de concorde ou de servitude ?

  • et

« L'expérience paraît enseigner cependant que, dans l'intérêt de la paix et de la concorde, il convient que tout le pouvoir appartienne à un seul. Nul État en effet n'est demeuré aussi longt ...»

La liberté de l'esprit et la domination de l'individu

« Pour parvenir à garder un autre individu en sa puissance, on peut avoir recours à différents procédés. On peut l'avoir immobilisé par des liens, on peut lui avoir enlevé ses armes et toute ...»

Les lois contre les opinions : une menace pour les hommes libres

« Les hommes sont ainsi faits qu'ils ne supportent rien plus malaisément que de voir les opinions qu'ils croient vraies tenues pour criminelles […], par où il arrive qu'ils en viennent à déte ...»

La liberté comme fin ultime de l'état

« La fin dernière de l'État n'est pas la domination ; ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre que l'État est institué ; au contraire c'est pour l ...»

Le pouvoir et la volonté du peuple

« Il est certain qu'il n'est personne qui n'aime mieux gouverner qu'être gouverné ; personne ne cède volontairement le commandement à un autre. […] Il est évident par suite que la masse de l ...»

La morale et la religion, fardeaux ou libération ?

« La persuasion commune du vulgaire semble être différente. La plupart en effet semblent croire qu'ils sont libres dans la mesure où il leur est permis d'obéir à l'appétit sensuel et qu'ils r ...»

La nécessité de l'état pour vivre selon la raison

« Si la nature humaine était constituée de telle sorte que les hommes désirent au plus haut point ce qui leur est le plus utile, aucune science ne serait nécessaire pour instituer la concorde e ...»

La liberté d'expression et l'engagement citoyen

« Les exigences de la vie en une société organisée n'interdisent à personne de penser, de juger et, par suite, de s'exprimer spontanément, à condition que chacun se contente d'exprimer ou d'en ...»

La nécessité des lois pour réguler les désirs humains

« Si les hommes étaient ainsi disposés par la nature qu'ils n'eussent de désir que pour ce qu'enseigne la vraie raison, certes la société n'aurait besoin d'aucune loi, il suffirait simplement ...»

La politique pragmatique : prévenir plutôt que guider

« Pour les Politiques on les croit plus occupés à tendre aux hommes des pièges qu'à les diriger pour le mieux, et on les juge habiles plutôt que sages. L'expérience en effet leur a enseigné ...»

La soumission à la loi et la liberté de la raison

« Parce que le corps de l'État doit être conduit comme par une seule âme et [parce] que la volonté de la Cité doit être prise pour la volonté de tous, on doit estimer que ce que la Cité a d ...»

La responsabilité de la cité face aux lois et à la raison

  • et

« On a coutume cependant de demander si le souverain est lié par les lois et si en conséquence il peut commettre des fautes. Puisque cependant les mots de loi et de faute ne s'appliquent pas seul ...»

Contrainte et salut général

  • et

« Si la constitution naturelle des hommes leur faisait désirer avec le plus d'ardeur ce qui tend à leur plus haut intérêt, toute intervention expresse, en vue de faire régner la concorde et la ...»

Les limites du pouvoir de la cité sur les convictions intimes

« Toutes les actions auxquelles nul ne peut être incité ni par des promesses ni par des menaces, sont en dehors des lois de la Cité. Nul par exemple ne peut se dessaisir de sa faculté de juger� ...»

La lutte pour la liberté d'expression et ses conséquences

« Acceptons, pour un instant, l'hypothèse que le jugement pût être réprimé et les hommes tenus si étroitement en bride, qu'ils n'osent prononcer un mot que sur l'ordre de la souveraine Puissa ...»

L'état idéal pour la paix et la sécurité

« Ce qu'est le meilleur régime pour tout État, on le connaît facilement en considérant la fin de la société civile : cette fin n'est rien d'autre que la paix et la sécurité de la vie. Par ...»

Les limites de la pensée individuelle**

« Comme le libre jugement des hommes est tout à fait divers et que chacun pense à lui seul tout savoir, et qu'il est impossible que tous pensent également la même chose, et parlent d'une seule v ...»

Les paradoxes de la liberté et de la reconnaissance

  • et

« Il faut mener les hommes de telle façon qu'ils ne croient pas être menés, mais vivre selon leur libre décret  et conformément à leur complexion  propre ; il faut donc les te ...»

La liberté comme finalité de l'organisation en société

« Le but final de l'instauration d'un régime politique n'est pas la domination, ni la répression des hommes, ni leur soumission au joug d'un autre. Ce à quoi l'on a visé par un tel système, c'e ...»

La liberté du jugement, une vertu à préserver

« Vouloir tout régler par des lois, c'est exciter les vices plutôt que les corriger. Ce que l'on ne peut empêcher, il faut nécessairement le permettre, en dépit du dommage qui souvent peut en ...»

Vivre selon la raison pour une vie sécurisée et meilleure

« Il n'en est pas moins vrai, personne n'en peut douter, qu'il est de beaucoup plus utile aux hommes de vivre suivant les lois et les injonctions  certaines de la Raison, lesquelles tendent ...»

La paix et le pouvoir : une dichotomie complexe

  • Traité politique
  • et

« L'expérience paraît enseigner que dans l'intérêt de la paix et de la concorde, il convient que tout le pouvoir appartienne à un seul. Nul État en effet n'est demeuré aussi longtemps sans a ...»

La liberté consentie à la raison

« On pense que l'esclave est celui qui agit par commandement et l'homme libre celui qui agit selon son bon plaisir. Cela cependant n'est pas absolument vrai, car en réalité être captif  d ...»

L'autonomie morale face à l'obéissance aux lois

« Communément l'on n'entend pas par loi autre chose qu'un commandement, que les hommes peuvent également exécuter ou négliger, attendu qu'il contient la puissance de l'homme dans des limites d� ...»

"la sagesse du gouvernement raisonnable"

  • et

« Il est extrêmement rare que les souveraines puissances  donnent des ordres d'une extrême absurdité, car, dans leur propre intérêt et afin de conserver leur pouvoir, il leur importe av ...»

La puissance créatrice de l'esprit face à la connaissance

  • et

« L'esprit possède une puissance d'autant plus grande de former des fictions qu'il comprend moins et perçoit plus  ; et plus il comprend, plus cette puissance diminue. De même que, par exemple, ...»

La liberté de pensée et le pouvoir politique

« S'il était aussi facile de commander aux esprits qu'aux langues, tout souverain règnerait sans danger et aucun pouvoir politique n'aurait besoin de violence : en effet, chacun vivrait selon le ...»

La liberté de pensée et l'autorité souveraine

« Puisque le libre jugement des hommes est extrêmement divers, que chacun pense être seul à tout savoir et qu'il est impossible que tous donnent la même opinion et parlent d'une seule bouche, il ...»

La liberté d'action et la gouvernance des désirs

« Il n'est rien que les hommes puissent moins faire que de gouverner leurs désirs ; et c'est pourquoi la plupart croient que notre liberté d'action existe seulement à l'égard des choses où no ...»

L'appétit du plaisir et les lois de la société

« Si les hommes étaient ainsi disposés par la Nature qu'ils n'eussent de désir que pour ce qu'enseigne la vraie Raison, certes la société n'aurait besoin d'aucune loi, il suffirait absolument ...»

L'état idéal : la concorde guidée par la raison et la liberté

« Nous disons que l'État le meilleur est celui où les hommes passent leur vie dans la concorde, nous voulons parler d'une vie humaine définie, non point par la circulation du sang et les différ ...»

La vraie liberté, un choix rationnel

« Une opinion vulgairement répandue nomme esclave celui qui agit sur l'ordre d'un autre, et homme libre celui qui se conduit comme il le veut. Cette manière de voir n'est pas tout à fait conforme ...»

Vivre selon la raison pour une vie sécurisée et épanouie

« Le plus utile pour les hommes, et de beaucoup, est de vivre suivant les lois et les injonctions certaines de la raison, lesquelles tendent uniquement, comme nous l'avons dit, à ce qui est réell ...»

La liberté politique basée sur la raison

« La communauté politique la plus libre est celle dont les lois s'appuient sur la saine raison. Car, dans une organisation fondée de cette manière, chacun, s'il le veut, peut être libre, c'est-� ...»

Vivre selon la raison pour une vie sécurisée

« Les hommes ont le plus grand intérêt à vivre suivant les lois et les critères certains de leur raison, car ceux-ci […] servent l'intérêt véritable des hommes. En outre, il n'est personne ...»

Les hommes entre superstition et crédulité

  • et

« Si les hommes avaient le pouvoir d'organiser les circonstances de leur vie au gré de leurs intentions, ou si le hasard leur était toujours favorable, ils ne seraient pas en proie à la superstit ...»

L'organisation de l'état pour le salut général

« Si la constitution naturelle des hommes leur faisait désirer avec le plus d'ardeur ce qui tend à leur plus haut intérêt, toute intervention expresse, en vue de faire régner la concorde et la ...»

La raison et l'état : un équilibre complex

« L'état de société s'est imposé comme une solution naturelle, en vue de dissiper la crainte et d'éliminer les circonstances malheureuses auxquelles tous étaient exposés. Son but principal ne ...»

La liberté comme but ultime de la société

« Le but final de l'instauration d'un régime politique n'est pas la domination, ni la répression des hommes, ni leur soumission au joug d'un autre. Ce à quoi l'on a visé par un tel système, c'e ...»

La liberté et la raison au c£ur de l'état

  • Traité théologico-politique
  • et

« La fin de l'État n'est pas de faire passer les hommes de la condition d'êtres raisonnables à celle de bêtes brutes ou d'automates, mais au contraire il est institué pour que leur âme et leu ...»

La liberté réside dans l'usage de la raison

« Même la capacité intérieure de juger peut tomber sous la dépendance d'un autre, dans la mesure où un esprit peut être trompé par un autre. Il s'ensuit qu'un esprit ne jouit d'une pleine ind ...»

La liberté raisonnable : entre souveraineté et esclavage**

« Dans un État démocratique, des ordres absurdes ne sont guère à craindre, car il est presque impossible que la majorité d’une grande assemblée se mette d’accord sur une seule et même ab ...»

La loi comme règle de vie imposée ou choisie par l'homme

  • Traite? the?ologico-politique
  • et

« Communément l’on n’entend pas par loi autre chose qu’un commandement, que les hommes peuvent également exécuter ou négliger, attendu qu’il astreint la puissance de l’homme dans des ...»

  • Traite? politique
  • et

« Si, dans une Cité, les sujets ne prennent pas les armes parce qu’ils sont sous l’empire de la terreur, on doit dire, non que la paix y règne, mais pluto?t que la guerre n’y règne pas. La ...»

La concorde, fondement d'un bon gouvernement

  • Traite? politique
  • et

« On connaît facilement quelle est la condition d’un E?tat quelconque en considérant la fin en vue de laquelle un état civil se fonde ; cette fin n’est autre que la paix et la sécurité de ...»

La concorde comme fondement d'un gouvernement idéal

  • Traite? politique
  • et

« On connaît facilement quelle est la condition d’un E?tat quelconque en considérant la fin en vue de laquelle un état civil se fonde ; cette fin n’est autre que la paix et la sécurité de ...»

La domination de l'esprit et la liberté de l'homme

  • Traite? de l’autorite? politique
  • et

« Pour avoir un autre individu sous son pouvoir, on peut recourir à différents procédés. On peut l’avoir immobilisé par des liens, on peut lui avoir enlevé ses armes et toutes possibilités ...»

La concorde, pierre angulaire d'un etat prospère

  • Traite? politique
  • et

« La condition d’un E?tat se détermine aisément par son rapport avec la fin  générale de l’E?tat, qui est la paix et la sécurité de la vie. Par conséquent, le meilleur E?tat, c’ ...»